Comprendre la différence entre stress aigu vs stress chronique est essentielle pour vous permettre d'identifier et réduire les facteurs de stress chronique au quotidien.
Stress aigu vs stress chronique
Un petit coup de stress (stress aigu) comme se faire couper sur la route par une voiture sans accrochage ne fait pas très mal. Le stress aigu est dit 'adaptatif' et il est nécessaire à notre survie. La branche sympathique du système nerveux est alors mobilisée afin de déclencher la production d'hormones destinées à apporter une réponse rapide et à court terme. Cela nous permet de répondre à la situation sans même y réfléchir.
Par contre, le stress chronique lui, est une 'désadaptation' conduisant à la pathologie. Il nous rend malade, car il affaiblit en continue notre système immunitaire.
La permanence des ‘stresseurs’ empêche la récupération et le retour à l’équilibre. Ces stresseurs peuvent être d'origine physique (accidents, mouvements répétitifs, sédentarité…), chimique (toxines ou déséquilibres dans l'organisme) et /ou émotionnelle (externe : travail, demandes sociales, financières ou familiales qui sont difficiles à satisfaire ou interne : culpabilité, anxiété, autocritique, valeurs conflictuelles, maladies, tension psychologique…).
La présence de stress chronique se traduit généralement par une cascade de réactions nerveuses et hormonales destinées à déclencher un mécanisme de survie, aussi appelée “posture de défense”.
On constate alors un niveau élevé et en permanence de cortisol dans notre sang. L’efficacité de notre système immunitaire est alors compromis.

Cette valeur élevée de cortisol à un pouvoir anxiogène et dépresseur sur nous. Il entraîne une dégradation de la mémoire et de nos capacités d'apprentissage et nous mène à «la phase d'épuisement».
Les réponses de notre système nerveux ne sont plus adaptées aux sollicitations de l'environnement. À force d'être sollicité, votre système nerveux réagit de façon excessive et épuise les réserves naturelles de votre corps.
Facteurs de stress chronique à identifier et à réduire de votre environnement:
Les aliments qui contribuent à l’inflammation
Selon la Société Canadienne de Recherche Intestinale, «manger plus de fruits et de légumes est un excellent moyen d’obtenir davantage de polyphénols, un groupe de produits chimiques végétaux bénéfiques s’étant avérés efficaces pour réduire les marqueurs inflammatoires dans le sang.
Les deux épices anti-inflammatoires les plus étudiées sont le curcuma et le gingembre, les deux pouvant être dégustées sous forme fraîche ou en poudre. C’est une excellente idée d’ajouter du poivre noir au curcuma, puisque le poivre noir contient une substance appelée pipérine qui accroît la biodisponibilité et l’efficacité du curcuma.
Les protéines végétales comprennent les légumineuses (pois chiches, lentilles, haricots noirs), les noix, les graines, l’edamame biologique, le tofu et le tempeh.
Les huiles d’olive extra-vierge, d’avocat, de noix, de chanvre, de lin, ainsi que les avocats, les noix, les graines (p. ex., les graines de lin moulues, les graines de chia, les cœurs de chanvre) et les gras oméga‑3 que l’on trouve dans les poissons gras sauvages comme le saumon, le maquereau et les sardines constituent une bonne source de gras anti-inflammatoires.
Les glucides complexes, riches en fibres et à faible indice glycémique, se retrouvent dans les grains entiers comme le seigle, l’orge, le quinoa, le sarrasin, le riz brun et le tef.»
Chaque être humain est unique et peut avoir des sensibilités différentes à des aliments particuliers, souvent aggravées par un système nerveux dysrégulé dû à l'incapacité de digérer efficacement. Un nutritionniste fonctionnel est un bon point de départ pour étudier cette question.
«Les régimes anti-inflammatoires sont à la mode depuis longtemps, mais selon les spécialistes, ils mettent souvent une emphase malavisée sur le fait de réduire l’inflammation plutôt que sur l’optimisation de la façon dont le corps régule le processus, tout en accordant une valeur excessive à certains aliments ou nutriments plutôt qu’à une alimentation saine dans son ensemble.» (1)
Il est important de réduire l'ensemble des facteurs de stress mais aussi de comprendre ce pourquoi votre système n'est plus en mesure de s’auto-réguler.
La santé de votre système digestif, votre 2e cerveau
Le microbiome intestinal et l'intégrité de la muqueuse intestinale sont essentiels au bon fonctionnement du système immunitaire, à la digestion et à la santé mentale. Il existe un lien direct entre l'intestin et le cerveau par l'intermédiaire du nerf vague (SN parasympathique).
Des chercheurs de l’Institut Pasteur, de l’Inserm et du CNRS ont conduit une étude qui montre qu’un déséquilibre de la communauté bactérienne intestinale peut provoquer un effondrement de certains métabolites qui est responsable de l’état dépressif. Des études précliniques et cliniques ont montré que les probiotiques, en régulant le fonctionnement du système nerveux central par l'axe intestin-cerveau, peuvent avoir un impact bénéfique sur le stress, l'anxiété, la dépression, les fonctions cognitives et le comportement. Ces probiotiques, également appelés psychobiotiques, sont devenus des sujets d'intérêt majeur dans la recherche en santé mentale.(2)
De plus, une muqueuse intestinale endommagée peut entraîner le passage de particules alimentaires non digérées dans la circulation sanguine, ce qui peut activer une réponse inflammatoire et potentiellement provoquer une réponse auto-immune.
Les infections chroniques
Une inflammation de faible intensité due à des infections est une cause potentielle de dérèglement du système nerveux.
Selon l'Inserm «les infections chroniques et les cancers induisent un épuisement fonctionnel des lymphocytes T, cellules clés de la réponse immunitaire adaptative. Ceux-ci ne sont alors plus en mesure d’assurer correctement leur fonction.» C'est l'épuisement du système immunitaire.
La Fédération Française de Neurologie souligne qu'il «existe de nombreuses sortes d’infections du système nerveux en fonction du germe et du type d’atteinte. Parmi les plus fréquentes : le zona, les méningites, la maladie de Lyme, les abcès du cerveau, les complications neurologiques des immunodépressions, la tuberculose du système nerveux, la neurosyphilis, l’infection par le VIH, etc.»
La Toxicité
Malheureusement, nous vivons dans un monde de plus en plus toxique, ce qui impose un fardeau supplémentaire aux systèmes de désintoxication de notre corps. Les métaux lourds, les microplastiques, le glyphosate (désherbant), les moisissures et bien d'autres choses encore peuvent faire des ravages dans tous les systèmes de l'organisme.
La première étape consiste à réduire la charge toxique en minimisant l'exposition autant que possible. Ensuite, aider les voies de désintoxication à faire leur travail par la supplémentation, l'utilisation du sauna, le drainage lymphatique...
La Technique Spinal Flow pour désencrer les stress stockés dans le système
Un praticien à la Technique Spinal Flow vous aide à mobiliser la branche parasympathique de votre système nerveux par le biais de points d'accès (à l'interface entre la colonne vertébrale et le système nerveux central). L’énergie nécessaire à la guérison et au processus de transformation est alors mise à disposition. Un contact précis et doux sur les points d’accès active également le processus naturel d’ondulation de votre colonne vertébrale. Ces ondulations (ondes respiratoire et somato-psychique) permettent de libérer les tensions qui limitent la mobilité et le fonctionnement optimal du système dans son ensemble. Le système nerveux fonctionne mieux, et l'amélioration de la coordination entre le cerveau et le reste du corps permet à l'organisme de mieux faire face au stress, aux demandes et aux traumatismes de la vie.
Une fois que votre système retrouve l'équilibre, il est alors en capacité de métaboliser et de générer plus efficacement l’énergie nécessaire aux activités quotidienne. C’est l’effet boule de neige!
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(1) Sohn, E., (2023, Novembre). Les aliments à privilégier en cas d'inflammation. National Geographic. Consulté le 14 janvier 2025 https://www.nationalgeographic.fr/sciences/la-science-peut-elle-personnaliser-le-contenu-de-votre-assiette-selon-vos-besoins-dietetique-nutrition-sante
(2) Fauvel, M. Des probiotiques aux psychobiotiques. Sciences pharmaceutiques. 2024. dumas-04652888 Consulté le 14 janvier 2025 https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-04652888v1/file/FAUVEL-manon.pdf
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