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  • une nouvelle langue, un sport, un instrument de musique ...

  • à bouger avec plus de confort et d’efficacité

  • à perfectionner ses habilités ???


LA NEUROPLASTICITÉ ou la plasticité cérébrale



Et la NEUROPLASTICITÉ, ça mange quoi en hiver ?

En fait, ça se nourrie d’expériences nouvelles, de tout ce qui est différent du familier.


C’est la capacité du système nerveux à modifier son activité en réponse à des stimulus intrinsèques ou extrinsèques en réorganisant sa structure, ses fonctions ou ses connexions en réponse à l’environnement, aux tâches à exécuter etc. C’est le processus par lequel des neurones peuvent être créés, se réorganisent et améliorent l’efficacité de leurs communications entre eux. Elle s’opère chaque fois que nous faisons un nouvel apprentissage, peu importe le domaine, autant académique (étudier pour un test), créatif (apprendre une mélodie) ou moteur (apprendre ou perfectionner une activité).


L’ÂGE N’EST PAS UN FREIN pour apprendre de nouvelles façons de faire et de s'organiser

« Longtemps, il a été supposé qu’une fois l’âge adulte atteint, nous perdions chaque jour des neurones et que notre « stock de neurones » ne pouvait que décroître au fur et à mesure des années. C’EST FAUX ! Aujourd’hui, grâce à la recherche, nous savons que de nouveaux neurones peuvent être produits tout au long de la vie (neurogenèse). De plus, la science à démontré que le cerveau est capable de se réorganiser, par exemple pour compenser un traumatisme crânien ou un AVC et ce, peu importe l’âge. Notre cerveau s’adapte tout au long de notre vie.»(1)


La différence en terme d’âge, réside dans la forme d’activation de la neuroplasticité. « Si tu as moins de 25 ans, tu peux apprendre grâce à la neuroplasticité passive et active. Passé les 25 ans (plus ou moins), tu as toujours la capacité d’apprendre, mais ta plasticité neuronale doit être déclenchée activement. »(2) Lorsque le risque de ne pas changer est trop coûteux ou à l’inverse, lorsque la motivation découle de nos systèmes de croyances ou désires à satisfaire, cet état d’urgence est généralement responsable pour la présence de neurotransmetteurs (épinéphrine, acétylcholine et dopamine) dans le système. Ces derniers sont essentiel à la neuroplasticité.


« Rien, à propos de nos schémas de comportement n’est permanent,

si ce n’est la conviction qu’ils le sont. » Moshé Feldenkrais


Pour mieux comprendre la neuroplasticité

Ton cerveau possède une cartographie unique à ton développement et tes expériences de vie. Cette cartographie est constituée de 3 plans superposés, deux sensoriels (visuel et auditif) et un plan moteur (proprioception). À chaque fois que tu te souviens d’une information ou d’une façon de faire, tu parcours un itinéraire spécifique de cette cartographie. Peu importe s’il s’agit d’apprendre une nouvelle langue, un nouveau sport ou instrument de musique ou encore, apprendre à bouger avec plus de confort, d’aisance et/ou d’efficacité, l’itinéraire (l’apprentissage) est unique et différent.


Imagine te rendre à un nouveau lieu de travail. Au début tu dois planifier ton itinéraire, regarder une carte, prendre en note des points de répètes et être attentif au nom et numéros des rues (ou utiliser un GPS, mais ça sollicite beaucoup moins la neuroplasticité !!). Avec chaque aller-retour effectué, cela devient de plus en plus facile, tu as de moins en moins besoins de regarder tes notes, de lire le nom de chacune des sorties. Puis, l’automatisme s’installe et non seulement tu n’as plus besoin de rester concentré, tu penses littéralement à autre chose durant tout le trajet et fini par perdre la notion de temps.


En connaître plus sur la neuroplasticité

France culture à diffusé un podcast avec pour thème: Plasticité cérébrale : le cerveau, c’est fantastique!


La Fédération pour la Recherche sur le Cerveau dont France Alzheimer et France Parkinson sont des membres actifs, est une mine d’or d’information sur tout ce qui touche le cerveau, la neuroplasticité et la recherche dans ce domaine.


L’APPRENTISSAGE, quatrième phase de la neuroplasticité

Norman Doidge(3) résume les 4 étapes qui utilisent les capacités neuroplastiques du cerveau pour modifier les connexions entre les neurones et changer leur « réseautage » (ou itinéraire comme dans l’analogie présentée plus haut) nécessaire dans l’apprentissage.


I. Neurostimulation

La neurostimulation des cellules du cerveau (par la lumière, le son, l’électricité, la vibration, le mouvement et la pensée, chacun activant certains réseaux spécifiques), prépare le cerveau à construire de nouveaux circuits mais aussi à relancer ceux existants, mais sans utilité.

II. Neuromodulation

III. Neurorelaxation


V. Neurodifférenciation et Apprentissage

Les conditions idéales pour l’apprentissage de quelque chose de nouveau sont présentes dans cette phase finale. Le cerveau est reposé, les bruits de fonds ont été réduits car les circuits peuvent s'autoréguler. Ici, le propriétaire du cerveau en question est serein, car sans préoccupation de danger éminent. Il est maintenant en mesure de diriger son attention et de rester concentré, ce qui permet à son cerveau de faire ce qu’il fait de mieux, prendre en note les différences les plus subtiles, ce que l’on appelle la différentiation.


Norman Doidge(3) insère la Méthode Feldenkrais® dans cette quatrième et dernière phase de la neuroplasticité dans un contexte d’apprentissage.

Dans cette interview, Yvo Mentens parle avec Norman Doidge au sujet de son dernier livre et best-seller du New York Times « The Brain’s way of Healing ». Regardez cette interview pour en savoir plus sur les dernières découvertes scientifiques sur la neuroplasticité, la thérapie non invasive, la douleur chronique, mais aussi sur la Méthode Feldenkrais®, et comment on peut utiliser le mouvement pour "parler" au cerveau.



La Méthode Feldenkrais, un OUTIL PARFAIT pour APPRENDRE à bouger et à s’organiser avec plus de confort et d’efficacité!

Moshé Feldenkrais fut un des premiers neuroplasticien, bien avant son temps!


Aujourd’hui, il est possible de constater que les PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA MÉTHODE FELDENKRAIS®(3) englobent tous les ÉLÉMENTS CLÉS À L’APPRENTISSAGE DE NOUVELLES FAÇONS DE FAIRE ET DE S’ORGANISER (ou d'induire la neuroplasticité).



I. ÊTRE ÉVEILLÉ et ATTENTIF

L’attention, c’est la clé qui donne accès à l’apprentissage! L’attention agit comme filtre ou triage pour priorisé ce qui doit être traité en premier. Seule une information placée en priorité par l’attention et la prise de conscience pourra être mémorisée.


Dans son ouvrage, Awareness Through Movement(4), Moshé Feldenkrais met en lumière le fait que l'image que nous avons de nous-mêmes est limitée par rapport à ce qu’elle pourrait être, c’est à dire notre potentiel. Il explique que l'image de nous-même est réduite aux groupes de cellules que nous avons mis au travail ou utilisées. Partie intégrante de sa méthode, la correction systématique de l'image de soi est, selon lui, plus efficace que la correction d'actions isolées. En d’autre termes, il est beaucoup lus efficace d’induire la neuroplasticité pour changer l'image de soi plutôt que de reproduire un exercice sans prise de conscience ni attention.

Toujours selon Moché Feldnekrais, l’importante de cette prise de conscience découle du fait qu’une fois que nous reconnaissons nos besoins fondamentaux et le fait que nous avons la liberté de choisir les moyens de les satisfaire, nous prenons par ce fait même, conscience que nous avons les moyens potentiels de diriger notre vie.

Pour susciter la neuroplasticité, il ne faut pas être trop fatigué, au contraire, être éveillé et attentif sans être angoissé. Il est essentiel de réduire au maximum toutes distractions externes (téléphone en mode avion, ou encore mieux, dans une autre pièce), se réserver du temps et utiliser des outils comme une méditation guidée, une auto-hypnose, etc, favorise la pleine conscience et permet de plus facilement rester concentré.



Le Dr Andrew Huberman(2) souligne le rôle clé qu’occupent l’attention et la concentration dans la production des molécules biochimiques, ou neurotransmetteurs, essentiels à l’apprentissage et la mémoire.

L’épinéphrine (l’adrénaline du cerveau) met en éveil tout le cerveau, l’attention est alors mobilisée. L’acétylcholine libérée par le tronc cérébral, amplifie le signal, comme si l’on dirigeait une frontale sur un circuit neuronale spécifique. Il s’agit d’un neurotransmetteur excitateur qui déclenche la contraction musculaire et stimule la libération de certaines hormones. Au niveau de notre cerveau il est impliqué dans l’éveil et l’attention. Il est important pour nos fonctions cognitives et nous permet de nous concentrer et d’avoir des pensées claires. Ce dernier permet d’augmenter la concentration à cet endroit, entre notre intention et notre action. Et finalement, la dopamine, un neurotransmetteur essentiel pour la motivation, pour le sentiment de plaisir, c’est notre système de récompense intérieur. La dopamine permet également d’améliorer notre tolérance au stress.


De plus, ces molécules bio-chimiques demeurent dans le système pendant un moment après leur libération, ce qui rend la neuroplasticité disponibles pour d’autres apprentissages….

« Entre le stimulus et la réponse il y a un espace ... Dans cet espace est notre pouvoir de choisir notre réponse. Dans notre réponse résident notre croissance et notre liberté. »

Viktor Frankl


Et c’est exactement dans cet espace que réside un énorme potentiel d’apprentissage et de transformation grâce à la neuroplasticité. C’est aussi ici que les ERREURS prennent toute leur importance.



II. ÊTRE CURIEUX et MOTIVÉ

L’être humain est une espèce d’habitudes et de familiarité. Pour changer une habitude, il est impératif d’établir des objectif clairs et mesurables et de déterminez un critère de succès pour chaque objectif. On ajoute ensuite, une bonne dose de motivation et une conviction que l’atteinte de l’objectif en question est réalisable et possible.


Cette motivation peut être inhérente à l’individu par un besoin d’autonomie, un besoin de compétences, un besoin d’appartenance sociale ou encore un besoin d’estime de soi. Elle peut être aussi extrinsèques, tels les encouragements, des regards attentifs ou encore des félicitations d’autrui. L'utilisation d’un journal peut s'avérer très bénéfique. Ce dernier permet de documenter tes progrès et renforce ton engagement. Un suivi précis et régulier augmentera ton sens de la responsabilité vis-à-vis de ta réussite et catalysera ta motivation.


Être curieux et désireux d’explorer l’inhabituel facilite le processus d’apprentissage. Cela s’explique du fait que la curiosité et la motivation sont aussi associées à la présence de molécules biochimiques, de neurotransmetteurs indispensables à la neuroplasticité. Les circuits neuronaux qui contrôlent les récompenses (ou la production de molécules biochimiques tel que la dopamine) sont étroitement liés aux circuits qui contrôlent la motivation et le désir de poursuivre l’atteinte d’un objectif, y compris l'apprentissage. Un cercle vertueux s’installe entre attention-motivation-récompenses-attention.


Pour maintenir cette motivation élevée, les récompenses se doivent d’être aléatoires et intermittentes. C'est ce que font les casinos pour inciter les gens à jouer et cela fonctionne! Les récompenses prévisibles perdent rapidement leur effet motivant.



III. FAIRE MOINS et PLUS LENTEMENT

La différenciation, qui consiste à faire les plus petites distinctions sensorielles possibles entre les mouvements, est ce qui permet d'établir des cartographies cérébrales précises.


Un homunculus (ou homoncule) est une carte de correspondance entre les parties du corps et les régions du cortex dont l'activité est responsable de leur motricité ou de leur sensation. Comme tu peux le constater sur l’image, la taille d'une partie du corps dans la carte du cerveau n'est pas en fonction de sa taille réelle dans le corps, mais plutôt de la fréquence et de la précision avec lesquelles elle est utilisée (selon le nombre de fonctions).


L’Homunculus du cortex moteur et du cortex sensoriel du cerveau humain.

Le concept moderne d'homoncules corticaux est apparu en 1937 lorsqu'un homoncule (petite homme en latin) de ce type a été présenté dans la revue Brain, dans un article rédigé par les neurologues Wilder Penfield et Edwin Boldrey. Cet homunculus n’est autre qu’une sorte d’humanoïde au corps disproportionné, la taille de chacune des parties de son corps correspondant à l’espace qui lui est consacré sur cette aire, appelée cortex moteur primaire.


Une cartographie cérébrale plus raffinée découle de mouvements très précis, ou différenciés, de certaines parties du corps et en y dirigeant simultanément toute son attention. En mettant la lumière sur ces parties du corps, elles occupent alors plus d’espace sur les cartes cérébrales (plus raffinées) de l’individu.


La différenciation est plus facile à faire lorsque le stimulus est le plus petit (loi de Weber-Fechner en physiologie). Il en va de même pour tous les sens : l'ouïe, la vue, l'odorat, le goût, la chaleur et le froid. Plus un un bruit de fond est élevé, plus fort devra être la voie d’une personne pour être entendue et reconnue par dessus le bruit de fond.

La lenteur du mouvement est la clé de la prise de conscience, et la prise de conscience est la clé de l'apprentissage. « Le délai entre la pensée et l'action est la base de la prise de conscience. » un des principes fondamentaux de la Méthode Feldenkrais(3)

Réduire l'effort, encore et encore. Parce que l'effort compulsif conduit à un mouvement automatique et inconscient qui devient une habitude par répétition. Une action compulsive ne permet pas de choisir une réponse adapté à la demande de l’environnement et aux changements de situation.


« Nous n’obtenons pas la complète amplitude possible de chacune de nos articulations par répétition mécanique et inconsciente à travers un exercice musculaire ou en utilisant plus de force mais plutôt, en développant et en affinant le contrôle cérébral de la zone de contrôle musculaire ciblée. La lenteur est de règle. Toute difficulté d'exécution est résolue non pas en faisant des efforts et une volonté acharnés pour réaliser l'acte projeté, mais en utilisant l'induction pour rendre perceptible le contrôle défectueux. Ainsi, l'action contradictoire est abolie en retrouvant la capacité d'inhiber les parties en tension et d'exciter les parties sans tonus. Il n'est pas rare de rétablir l'amplitude d'une articulation en quelques minutes, alors que de simples exercices mettraient des mois à le faire. L’apprenti apprend l'art d'apprendre, qui s'applique à toutes fonctions confondues. Une fois cette nouvelle capacité de contrôle acquise et consolidée, elle devient alors habituelle et par conséquent, ne requiert plus une attention particulière et d'exercer l'articulation. »(5)



IV. Induire la NEUROPLASTICITÉ par le MOUVEMENT

Le système vestibulaire est un capteur de mouvement complexe qui informe le cerveau (système nerveux central) sur la position du corps dans l’espace. Il se situe au niveau de l’oreille interne et recueille des informations sur la position et le mouvement de la tête en relation avec la force gravitationnelle et les intègre au niveau central avec les signaux visuels et proprioceptifs. La conscience du mouvement est la clé de l'amélioration du mouvement, parce que le système sensoriel est intimement lié au système de mouvement.


Exécuter des mouvements non-familiers et/ou instables communique au cerveau que quelque chose est différent de l’habituel et par conséquent, qu’une erreur doit être corrigée. Et voilà une autre façon efficace d’induire la neuroplasticité !


La MÉTHODE FELDENKRAIS®, un outil puissant pour apprendre à s’organiser et/ou à bouger plus librement et plus efficacement.

La MÉTHODE FELDENKRAIS® te permet d’identifier ce que tu fais ou comment tu t’organises pour satisfaire tes intentions. La plupart de tes habitudes sont des schémas moteur et comportementaux appris pendant l’enfance ou suite à des événements ayant exigés une adaptation. Aujourd’hui, la plupart sont devenus des automatismes et pour la plupart, inconscients.


Cette pratique te permet de prendre conscience de tes habitudes, de faire l’expérience de différentes façons de faire plus en harmonie avec tes limites et besoins actuels et de savourer le confort et la fluidité découlant de ces nouvelles façons d’agir.


« Rendre l'impossible possible, le possible facile, le facile élégant. »

Moshé Feldenkrais


L’OBJECTIF ÉTANT... d’offrir à chacun la possibilité de fonctionner au mieux dans la vie de tous les jours. La Méthode Feldenkrais nous apprend comment chaque partie du corps coopère dans chaque mouvement, nous aide à perfectionner nos actions et à être plus disponibles physiquement et mentalement. Autant les leçons collectives de Prise de Conscience par le Mouvement (PCM) que les leçons individuelles d'Intégration Fonctionnelle (IF) crées les conditions idéales d’apprentissage afin que chacun découvre des mouvements oubliés ou exclus de ses habitudes, et transgresse des limitations programmées à la suite d'un stress, d'un accident, d'une opération, ou tout simplement, découvre de nouvelles façons de marcher, de s'asseoir, de courir, de se tourner, de se lever… beaucoup plus efficaces et optimales.


Les recherches en neurophysiologie montrent que le système nerveux a la capacité de se réorganiser. En stimulant ce potentiel de "réapprentissage", des améliorations considérables sont rapidement ressenties au niveau de la posture, de l'équilibre, de la coordination et du bien-être général.


V. RÉPÉTER jusqu’à faire des ERREURS

Répéter plusieurs fois sur une courte période, parce que c’est en forgeant que l’on devient forgeron. Puis changer d’orientation, de vitesse pour ne pas passer en mode automatique ou compulsif, ce qui permet de rester attentif et concentré.


Répéter avec l’attente et l’acception que des erreurs vont se produire. Les ERREURS sont l’ingrédient magique pour la neuroplasticité !

L’erreur c’est l’écart entre l’intention et l’action. Durant l’apprentissage, les erreurs informent le cerveau que quelque chose ne fonctionne pas bien, que l’itinéraire n’aboutit pas à la destination voulue.

L’erreur signale les circuits neuronaux que quelque chose à besoin de changer ou qu’il y a urgence de prêter attention à un circuit en particulier dans le but d’induire un changement.


C'est logique, n'est-ce pas ? Si tu fais quelque chose correctement, pourquoi ton cerveau le remarquerait-il ? Ton système ne remarque que ce qui est différent de l’habituel.


Commettre une erreur, ou faire un mouvement d’une façon sois-disant ‘incorrecte’ peut causer une sensation d’inconfort. Cette sensation n’est cependant que le résultat d’une attention plus importante dirigée sur ce que tu fais et comment tu t'organises pour le faire. Ce surcroît d’attention rend la prochaine répétition beaucoup plus productive en terme de d’apprentissage!

D’où l’importance de ne pas succomber à la frustration qui te submerge à l’idée de ne pas réussir. Parce que c’est justement l’erreur qui induit le potentiel de neuroplasticité en signalant de diriger l’attention à cet endroit même.

Une fois que le système nerveux met en place une variante qui ‘corrige’ l’erreur, la dopamine est libérée, qui à son tour accroît ta motivation de poursuivre ton objectif…


Plus la variabilité est grande, plus grande sera la résilience d’un individu face au aléas de la vie et à la demande de son environnement en perpétuel changement.

Les ERREURS sont essentielles! Il n'y a pas de bonne façon de bouger, seulement de meilleures façons de s'organiser.



VI. Faire beaucoup de pause et dormir suffisamment

Faire des pauses permet d’accélérer l’apprentissage. Oui, tu as bien lu! La recherche à démontrée que faire des pauses de seulement 10 secondes durant lesquelles tu ne fais rien, permet aux neurones de l'hippocampe et du cortex (zones du cerveau impliquées dans l'apprentissage) de stimuler les mêmes schémas d'activité neuronale que lors de la répétition mais 10x plus rapidement! L’équivalent de l’activité durant le sommeil profond.


Il est tout aussi important de limité les séances d’apprentissage à 90 minutes maximum. Il est très difficile de maintenir une pleine attention et rester concentré au-delà de cette durée.


Après les séances d’apprentissage, il est primordial de s’allouer un temps d’intégration, un moment pour savourer les nouveautés. La consolidation est le processus par lequel notre cerveau va intégrer de manière durable des connaissances pour qu’elles deviennent des réflexes automatiques, de nouvelles habitudes. Le sommeil joue aussi un rôle essentiel dans la consolidation des apprentissages. C’est pendant le sommeil que le réseautage des circuits neuronaux se produit.


« De nombreuses limitations et difficultés en terme de mobilité, ainsi que les douleurs qui les accompagnent, sont dus à des habitudes acquises et non à une structure anormale. » Norman Doidge(3)


PROTOCOLE infaillible pour mieux apprendre ou induire la NEUROPLASTICITÉ.

Ce protocole à été élaboré par le Dr Andrew Huberman(2), un neuroscientifique qui enseigne à l’école de médecine de l'université Stanford aux EUA et fais de la vulgarisation scientifique à travers ses podcasts. Tu retrouves l’ensemble des éléments de ce protocole dans les principes fondamentaux de la Méthode Feldenkrais®.


  1. Etre réveillé / alerte

  2. Etre concentrer et rester concentrer

  3. Répéter

  4. S’attendre à faire des erreurs et les accepter

  5. Faire beaucoup de micro-pauses et ce, aléatoirement

  6. Célébrer chaque gain et s’offrir des récompenses

  7. Après une période d’apprentissage, toujours se permettre un temps d’intégration

  8. Se permettre un sommeil profond et de durée suffisante




APPRENDRE quelque chose de nouveau,

ça prend combien de temps ?



La règle des 21 jours

Cette idée que 21 jours sont nécessaires pour briser une mauvaise habitude ou en adopter une nouvelle  à pris naissance en 1960. Le chirurgien américain Maxwell Maltz publie alors le livre Psycho-Cybernetics. Ayant remarqué que ses patients mettent environ trois semaines pour s’habituer à leur nouveau visage suite à une chirurgie esthétique, il développe une théorie selon laquelle « il faut un minimum de 21 jours pour faire disparaître une vieille image mentale et en créer une nouvelle ».


Une étude publiée en 2009 dans l’European Journal of Social Psychology  soumet cette idée des 21 jours à une nouvelle étude pour évaluer sa véracité. Pendant 12 semaines, des chercheurs du Collège universitaire de Londres ont demandé à 96 participants d’adopter un nouveau comportement (comme manger un fruit ou faire du jogging) au quotidien et à la même heure. Les résultats indiquent alors que le nombre de jours pour changer une habitude variait de 18 à 254 jours, soit une moyenne de 66 jours. Si l’on se fie aux conclusions de cette étude, il faudrait donc en moyenne plus de deux mois pour adopter un nouveau comportement et non trois semaines.


La grande variabilité de 18 à 254 jours découle de plusieurs facteurs à la fois personnels et environnementaux de l’individue en question, parce que nous sommes tous unique.

Cette période de 21 jours ou de trois semaines est considérée comme le temps minimum pour que le cerveau humain commence à former des connexions neuronales associées à cette pratique régulière. 

Cette idée repose sur le fait que la répétition stimule la création de voies neuronales. Plus une action est répétée, plus elle est susceptible de devenir automatique, transformant ainsi une pratique isolée avec conscience en un réflexe quotidien qui ne demande ni effort, ni attention.


La période initiale de 21 jours est consacrée à l'ancrage de l'habitude. C'est pendant ce laps de temps que tu mobilises ton attention et ton énergie pour instaurer un nouveau schéma de pensée ou d’organisation. Ce délai de trois semaines, bien qu'arbitraire, permet de viser des objectifs précis et un engagement concret. Ces derniers te permettent d’alimenter à la fois ta curiosité et ta motivation pour contrer la résistance et la fatigue ressenties.


Au fil de ces 21 jours, les schémas comportementaux commencent à se modifier. Les réseaux synaptiques se reconfigurent lentement. Plus le nouvel itinéraire est emprunté, moins d’effort et d’attention sont nécessaires pour atteindre la nouvelle destination, mettant peu à peu l’ancienne ‘destination’ ou habitude aux oubliettes. Le cerveau commence à reconnaître le nouveau comportement comme habituel, réduisant graduellement l'effort mental nécessaire à sa réalisation. Cette période permet aussi de faire l’expérience des bénéfices et/ou des gains de la nouvelle habitude, qui agit comme récompense (libération de dopamine), ‘boostant’ ta motivation à persister.


Avant de plonger tête première ou de faire encore une liste de résolutions pour la nouvelle année...

Trouve l’accompagnement qui te convient pour te soutenir et pour t’aider à identifier les objectifs que tu veux atteindre. Ces objectifs sont précis et mesurables.


La méthode SMART(6) (Simple, Mesurable, Atteignable, Réaliste et circonscrit dans le Temps) est un outil simple mais puissant pour définir des objectifs précis et clairs.

Spécifique : L'objectif et ce que tu vas faire (pas à pas) sont clairement définis. Ici, le quoi, le pourquoi (à quoi ressemble ta vie une fois la nouvelle habitude consolidée) et le comment sont élaborés.


Les objectifs sont Mesurables afin que tu ais des preuves tangibles d’avoir atteint, ou non, tes objectifs. Habituellement, l'énoncé même de l'objectif est une mesure pour la démarche, mais il y a généralement des sous-mesures ou des mesures plus court-termes desquelles dépend l'objectif.


Atteignable: les objectifs doivent être suffisamment ambitieux pour maintenir à la fois ton intérêt et ton attention, mais doivent rester réalistes pour que tu puises les atteindre. Tu dois posséder les connaissances, les compétences et les ressources nécessaires pour atteindre l'objectif. Tu peux atteindre la plupart de tes objectifs si tu planifies les étapes nécessaires avec attention et les transposes sur un calendrier. Lorsque tu avances dans la réalisation des étapes, tu peux atteindre des objectifs qui pouvaient te sembler irréalisables au début. À l’inverse, si un but semble impossible à atteindre, il est fort probable que tu n’essayeras même pas de l'accomplir. Les objectifs réalisables te motivent alors que ceux irréalisables, te démotivent.


Tu dois être capable de mesurer tes résultats, et non tes actions.

Les résultats à atteindre sont Temporellement défini. Tu priorises l’atteinte de tes objectifs et ce, pas à pas, selon le calendrier que tu as établi. Tu fixes des dates limites précises. Il ne s'agit pas de termes flous comme « le plus rapidement possible ».



Identifie les raisons pour lesquelles tu veux changer, cela t’aidera à rester motivé. Établis ton plan d’attaque et les éventuels obstacles sur ton chemin. Prends en considération l'environnement qui t’entoure et qui pourrait entraver ta progression. Des interruptions fréquentes, un espace peu propice à la concentration ou l'absence de soutien de ton entourage sont des exemples typiques. Anticiper ces défis te permettra de mettre en place des stratégies adaptées pour les contourner ou les minimiser.


Après les 21 jours

« Ce n’est pas nécessairement mauvais de se donner un objectif sur 21 jours, ça donne le temps aux gens de réaliser quels sont les bénéfices de cette nouvelle habitude. Mais, en général, je dirais qu’il faut plutôt six mois d’efforts soutenus pour prendre une nouvelle habitude. »(7)


Comme tu l’as probablement déjà compris, la neuroplasticité est non seulement possible et l’âge n’est pas un frein à l’apprentissage.


Si les ÉLÉMENTS CLÉS À L’APPRENTISSAGE DE NOUVELLES FAÇONS DE FAIRE ET DE S’ORGANISER mentionnés ici sont présent, prolonger cette pratique, ou la répétition de l’action de 3 à 12 mois permet tout d’abord la consolidation de cette dernière puis, de devenir spontanée et naturelle. Une nouvelle habitude est alors installée!

La règle des 10 000 heures

La méthode des 20 heures: Comment tout apprendre... très vite


(1) Piau, Charlote. La plasticité cérébrale. FRC: Fédération pour la Recherche sur le cerveau. [En ligne]. [consulté le 23 octobre 2024].

(2) Huberman, Andrew. Teach & Learn Better With A "Neuroplasticity SUper Protocol". HUBERMAN LAB. [En ligne]. 2021 [consulté le 23 octobre 2024].

(3) Doidge, Norman (2016). The Brain’s Way of Healing: Stories of Remarkable Recoveries and Discoveries. Penguin. 427 p.

(4) Feldnekrais, Moshé (1990). Awareness Through Movement: easy-to-do health exercises to improve your posture, vision, imagination, and personal awareness. HarperCollins Publishers. 173 p.

(5) Feldenkrais, Moshé (2002). The Potent Self; A Study of Spontaneity and compulsion. USA: Frog Books and Somatic Resources. 240 p.

(6) Doran, G.T. (1981) There's a SMART Way to Write Management's Goals and Objectives. Journal of Management Review, 70, 35-36.

(7) Lally, P., van Jaarsveld, C.H.M., Potts, H.W.W. and Wardle, J. (2010), How are habits formed: Modelling habit formation in the real world. Eur. J. Soc. Psychol., 40: 998-1009. https://doi.org/10.1002/ejsp.674

(8) Kayfman, Josh (2019). La méthode des 20 heures: Comment tout apprendre... très vite. Alisio. 351 p.









Dernière mise à jour : 23 sept.

Le nom peut faire peur pourtant, la méthode est non seulement douce et accessible à tout public, elle apporte aussi des résultats notable sur le bien-être de chacun.

leçon de Prise de Conscience par le Mouvement

La MÉTHODE FELDENKRAIS® est une méthode d’éducation somatique. À travers de mouvements doux et d’une attention dirigée, cette méthode vous permet de prendre conscience de vos habitudes. Vous faites l’expérience de différentes façons de faire plus en harmonie avec les besoins et limites actuels de votre personne. Vous savourer le confort et la fluidité découlant de ces nouvelles façons d’agir.


La pratique de cette méthode permet d’augmenter votre aisance et votre amplitude de mouvement, d’améliorer votre souplesse et votre coordination. Elle permet aussi de redécouvrir votre capacité innée à effectuer des mouvements gracieux et efficaces.

« Rendre l'impossible possible, le possible facile, le facile élégant. » Moshé Feldenkrais

Cette méthode est basée sur l’image de soi, la plasticité du système nerveux (ou neuroplasticité) et ses possibilités d’apprentissage ainsi que sur ses potentialités fonctionnelles. L’expression principale de l’activité du système nerveux est le mouvement; c’est la traduction corporelle (l’action) de l’intention (ce que je veux faire).

La Méthode Feldenkrais® conduit à la création de nouveaux schémas moteurs, en modifiant les habitudes de réponses corporelles dans le champ de gravité par la recherche de voies plus efficaces en termes de mobilité et de dépense d’énergie.

L'apprentissage de nouveaux modes d'action physique, mental ou émotionnel s’apparente à l'apprentissage d'une nouvelle langue. Apprendre une nouvelle langue ou une nouvelle discipline, c’est apprendre à penser et à agir de manière non habituelle. C'est un processus qui nécessite de la pratique. Il n’y a pas de pilule magique  mais vous gagnez gros en retour !

En élargissant votre perception et en augmentant votre conscience, vous devenez plus conscient de vos habitudes et de vos tensions et vous développez de nouvelles façons de bouger. En augmentant votre sensibilité, la méthode Feldenkrais® vous aide à vivre votre vie plus pleinement, plus efficacement et plus confortablement.

Dans cette interview, Yvo Mentens parle avec Norman Doidge au sujet de son dernier livre et best-seller du New York Times « The Brain’s way of Healing ». Regardez cette interview pour en savoir plus sur les dernières découvertes scientifiques sur la neuroplasticité, la thérapie non invasive, la douleur chronique, mais aussi sur la Méthode Feldenkrais®, et comment on peut utiliser le mouvement pour "parler" au cerveau.

Qu’est ce qu’une pratique d’éducation somatique?

La Méthode Feldenkrais®, une formation internationale et certifiante



L’homme derrière la Méthode, Moshé Feldenkrais

Moshé Feldenkrais (1904-1984) – Docteur en physique, ingénieur et expert en arts martiaux.

Photo archive de Moshé Feldenkrais

«Un scientifique de l’apprentissage du mouvement humain, un pédagogue de la prise de conscience, un précurseur de la recherche sur la conscience (awareness) et l’incorporation (embodiment). Moshe Feldenkrais est né en 1904 d’une famille juive qui vivait en Europe de l’Est à la frontière de l’Ukraine et du Belarus. Dès l’âge de 14 ans -un âge qui n’était pas si exceptionnel pour l’époque- il traversa l’Europe afin d’aller vivre en Palestine et de contribuer à la construction de ce qui allait devenir l’état d’Israël.


Tout en travaillant à divers métiers et en étudiant diverses sciences, il se consacra au Jiu Jitsu et développa ses propres techniques de self défense qu’il enseigna dans la résistance juive. Il s’intéressa aussi au sport, à l’hypnose, au yoga.»

«Devant un pronostic médical d’intervention peu prometteur (suite à une blessure grave de son genou), il s’engagea dans une recherche personnelle et scientifique telle, qu’il en développa sa propre méthode d’apprentissage du mouvement et de la prise de conscience.

Il emprunta à la biologie, à la neurologie, évidemment à la physique et à la biomécanique, aussi à la psychologie, au développement de l’enfant, à l’évolution, aux sciences du mouvement mais également au travail de divers innovateurs dans la recherche sur la conscience et le mouvement corporel, dont Gurdjieff, Mathias Alexander et Henrich Jacobi. Il puisa également dans diverses approches orientales : yoga, zen, acupuncture.»



Qu’est ce qu’une leçon collective de Prise de Conscience par le Mouvement®(PCM) ?

leçon de Prise de Conscience par le Mouvement

La méthode Feldenkrais® est une pratique douce basée sur le mouvement qui vous aide à développer vos habiletés d’observation et à ressentir « comment vous vous organisez pour accomplir une action ». Vous affinez vos qualités de détective. Plus vous percevez les différences en terme d’effort et de confort, plus votre liberté et amplitude de mouvement augmente. Cette méthode s'apparente plus à une méditation guidée basée sur le mouvement qu'à un exercice physique.

Les leçons son basées sur l'exploration de mouvements faciles mais inhabituels et exécutés « sans efforts ». Il ne s'agit pas de répéter mécaniquement un geste, ni de le réussir, mais de prendre conscience de ses habitudes sous-jacentes et de redécouvrir le plaisir de bouger librement.

À quoi s'attendre lors d'une leçon de prise de conscience par le mouvement® (PCM) 

Pratiquées en groupe, les leçons de Prise de Conscience par le Mouvement® (PCM) se déroulent au sol, souvent allongés parfois assis, en tenue confortable. Le praticien vous guide par la parole sans démontrer le mouvement. Cela vous permet d’explorer, à votre propre rythme et sans modèle à imiter, des mouvements dont le thème est généralement relié à une fonction motrice courante ou à une étape du développement moteur.


Nous commençons par un ‘scan ‘ (un peu comme un rayon x) qui permet de dessiner un canevas auquel vous pourrez vous comparer au fur et à mesure que vous progresserez dans la leçon. Ce ‘scan’ vous aide également à concentrer votre attention.


Le praticien ne démontre ni ne corrige les mouvements, car vous faites déjà ce qui vous convient le mieux au sein de votre propre organisation. Vous êtes guidés dans cet espace entre votre intention de faire quelque chose et l'action que vous accomplissez réellement. Pour ce faire, le praticien pose des questions qui stimulent votre curiosité et vous incitent à approfondir vos recherches. Dans cet espace, d'autres mouvements possibles à explorer vous sont suggérés. Ces variantes vous permettent d’observer différentes façons de vous organiser pour accomplir la même action avec moins d'effort et plus de confort.

Ingrédients clés pour une leçon enrichissante


Quels sont les bénéfices de pratiquer des leçons de Prise de Conscience par le Mouvement®  ?

La Méthode Feldenkrais® vous apprend comment chaque partie de votre corps coopère dans chacun de vos mouvements. Elle vous aide à perfectionner vos actions et à être plus disponibles physiquement et mentalement.


Les leçons collectives de Prise de Conscience par le Mouvement® (PCM) crées les conditions idéales d’apprentissage afin que chacun découvre des mouvements oubliés ou exclus de ses habitudes. Vous transgressez alors des limitations programmées à la suite d'un stress, d'un accident, d'une opération, ou tout simplement, vous découvrez de nouvelles façons de marcher, de vous asseoir, de courir, de vous tourner, de vous lever… beaucoup plus efficaces et optimales.


Les recherches en neurophysiologie montrent que le système nerveux a la capacité de se réorganiser. En stimulant ce potentiel de "réapprentissage", des améliorations considérables sont rapidement ressenties au niveau de la posture, de l'équilibre, de la coordination et du bien-être général.


Ces leçons vous offrent la possibilité de fonctionner au mieux dans votre vie quotidienne, de reprendre le contrôle sur votre qualité de vie.



Qu’est ce qu’une séance individuelle d’Intégration Fonctionnelle® (IF) de la Méthode Feldenkrais® ?

Nivea donnant une Intégration Fonctionelle

C’est une forme de communication tactile et kinesthésique par contact manuel. Suite à un entretient, la séance s’élabore à la mesure exacte de votre configuration unique et demande spécifique. Ce n’est ni un massage, ni une manipulation mais un véritable « dialogue corporel », un tango entre deux systèmes nerveux ! Durant la séance, le praticien suggère, par le biais de simple mouvements, de nouveaux schémas d’actions plus fonctionnels. Il n’est jamais question de « corriger » quelqu’un mais de l’engager dans un processus de découverte lui permettant de retrouver sa propre fonctionnalité.



Définition d’une posture correcte selon Moshé Feldenkrais

Dans son ouvrage intitulé The Potent Self,

M. Feldnekrais préféra le terme ‘acture’ à celui de ‘posture’ pour parler de posture correcte. Le terme ‘acture’ fait référence à être en action (la traduction corporelle de l’intention) plutôt que le simple maintien d'une position donnée.

«La ‘posture’ d’un l'asthmatique est le meilleur choix possible dans la peur permanente de l'abandon dans laquelle vit l'individu, tant qu'il n'a pas appris à être émotionnellement autonome.


Dans la quête de sécurité du corps, les muscles fléchisseurs sont en tension et les extenseurs inhibés. La peur et l'anxiété contractent le corps. L'abaissement de la tête et l'enfoncement de la poitrine sont les meilleurs mouvements pour protéger le corps des blessures attendues d'en haut, lorsque la fuite est impensable et que la riposte est totalement inhibée. Dans ce cas, la ‘posture’ n'est pas défectueuse. Ce qui est néfaste, c'est l'attitude émotionnelle qui réinstaure de manière compulsive la situation pour laquelle la réponse asthmatique et la posture asthmatique sont nécessaires.»

Selon lui, la compulsivité est à l'opposé de la spontanéité. Et pour être spontané, il faut apprendre à dissocier les émotions des schémas corporels.

«Une ‘posture correcte’ est une question de maturité émotionnelle et d'apprentissage. Elle ne s'acquiert pas par un simple exercice ou par la répétition de l'action ou de l'attitude souhaités. L'apprentissage n'est pas une occupation purement mentale, comme le croient de nombreuses personnes, tout comme l'acquisition d'une compétence n'est pas un processus purement physique. L’apprentissage consiste à reconnaître dans la totalité de la situation, de l'environnement, de l'esprit et du corps, un rapport sous la forme d'une sensation qui, à la longue, devient si distincte que nous pouvons presque la décrire dans un langage rationnel.


L'apprentissage le plus précoce consiste à explorer les possibilités de mouvement et d'action de notre propre corps. À travers la diversité de contractions musculaires indifférenciées, nous apprenons ensuite à reconnaître des configurations qui ont un rapport, une signification ou une relation avec le monde extérieur dont notre corps fait partie. Peu à peu, ces reconnaissances se transforment en actes définitifs. C'est ainsi que nous apprenons à marcher, à parler, à utiliser une cuillère.

Pour acquérir une meilleure ’posture’, il est nécessaire de reprendre et d'approfondir ce processus d'apprentissage, et de l'amener à un niveau d'excellence plus élevé. »


Dans toute action bien coordonnée et bien apprise, l’on observe les 4 caractéristiques et/ou sensations suivantes:

Absence d’effort

Toute action inefficace s'accompagne d'une sensation d'effort. L'exécution simultanée d'autres actions que celle souhaitée est responsable pour cette sensation d’effort.

La sensation d'effort peut être identifiée par la perturbation du rythme respiratoire, les modifications des courbures de la colonne vertébrale (dues à une flexion ou une torsion irrégulière des vertèbres) ou encore, la fixation inutile des articulations dans l'espace

Absence de résistance

Présence de réversibilité

Respiration et posture incorrecte


Voilà qui explique pourquoi les leçons de Prise de Conscience par le Mouvement (PCM) sont si puissantes ! Les PCMs vous permettent de développer vos habiletés à observer ces 4 caractéristiques / sensations et à ressentir « comment vous vous organisez pour accomplir une action ». Vous affinez vos qualités de détective. Plus vous percevez les différences en terme d’effort et de confort, plus votre liberté et amplitude de mouvement augmente.

« Si tu sais ce que tu fais , tu peux faire ce que tu veux ». Moshé Feldenkrais


Venez vivre l’expérience!

Planning des Ateliers de Prise de Conscience par le Mouvement

Ce que les élèves partagent de leur expérience….

«Je suis venue voir Nivea à la recherche d'une méthode qui m'aiderait à relâcher les tensions profondément enracinées dans les régions du milieu et du haut du dos et de la nuque, de manière à ce qu'elles ne reviennent pas comme c'est généralement le cas après un massage ou une séance de chiropraxie. Non seulement je n'ai plus mal, mais j'ai retrouvé ma capacité à respirer plus pleinement et plus librement, et j'ai pris conscience de mes tensions et de la façon de les relâcher par moi-même. La techniques Feldenkrais qu'elle utilise sont fantastiques, tout le monde devrait les essayer. Merci Nivea pour tout ce que tu fais !» Flavia


«Mon mari et moi avons suivi un cours collectif basé sur la méthode Feldenkrais. Nous nous sommes sentis vraiment vidés après le cours, même si les mouvements sont tout sauf fatigants. Nivea nous a guidés par la voix pendant toute la séance et elle était vraiment géniale, avec une voix très apaisante, aussi bien en portugais qu'en anglais. Nous recommandons vivement d'essayer.» Emmanuelle et Philippe

«Je suis venue voir Nivea à la recherche d'une méthode qui m'aiderait à relâcher les tensions profondément enracinées dans les régions du milieu et du haut du dos et de la nuque, de manière à ce qu'elles ne reviennent pas comme c'est généralement le cas après un massage ou une séance de chiropraxie. Non seulement je n'ai plus mal, mais j'ai retrouvé ma capacité à respirer plus pleinement et plus librement, et j'ai pris conscience de mes tensions et de la façon de les relâcher par moi-même. La techniques Feldenkrais qu'elle utilise sont fantastiques, tout le monde devrait les essayer. Merci Nivea pour tout ce que tu fais !» Flavia


«Mon mari et moi avons suivi un cours collectif basé sur la méthode Feldenkrais. Nous nous sommes sentis vraiment vidés après le cours, même si les mouvements sont tout sauf fatigants. Nivea nous a guidés par la voix pendant toute la séance et elle était vraiment géniale, avec une voix très apaisante, aussi bien en portugais qu'en anglais. Nous recommandons vivement d'essayer.» Emmanuelle et Philippe



La façon dont l'hypnose et l'hypnothérapie sont généralement présentées dans les films et sur scène laisse penser que l'hypnose n'est pas à prendre au sérieux, voire même, qu'elle est dangereuse.

Aujourd’hui, l'image de l'hypnose fait peau neuve ! Et c’est en grande partie grâce à des célébrités qui font l'éloge de l'hypnothérapie pour le rôle qu'elle a joué dans leur vie.

En réalité, il s'agit d'une thérapie alternative et complémentaire qui aide les individus à modifier leurs schémas de pensées négatifs et qui ne peut pas vous obliger à faire ce que vous ne voulez pas faire.


De la perte de poids à l'amélioration de la confiance en soi, en passant par la lutte contre les phobies et la procrastination mais aussi la gestion de la douleur et des états anxieux, il est prouvé que l'hypnose aide à lever les freins et les blocages qui vous empêche de faire l’expérience de la qualité de vie que vous désirez aujourd’hui.


Parmi les nombreuses applications possibles, son rôle dans la gestion des maladies auto-immunes suscite un intérêt croissant. Mais comment fonctionne-t-elle réellement ? Quels sont les bénéfices concrets que l'hypnose peut apporter aux personnes souffrant de ces affections chroniques ? J’espère vous apporter les réponses à ses questions.



Qu'est-ce que l'hypnose et qu’est-ce que l’hypnose RTT® (Rapid Transformational Therapy®) ?

C’est un peu comme une méditation guidée. En fait, chaque fois que nous sommes absorbés par un roman ou un film ou encore lorsque nous sommes sur le point de nous réveiller ou de nous endormir, nous sommes dans une transe hypnotique naturelle. C’est un état naturel dans lequel nous entrons plusieurs fois par jour sans même nous en rendre compte. Durant cet état, la fréquence de notre activité cérébrale diminue, permettant à la partie consciente et critique de nous-même (cette petite voix dans notre tête) de passer à l’arrière plan, laissant place au subconscient.


L’hypnose est un état modifié de conscience où vous êtes conscient de tout ce qui est dit et de tout ce qui se passe autour de vous. Les recherches effectuées ont permis de constater qu’à l’électroencéphalogramme et à l’IRM fonctionnelle, les changements observés dans l’état d’hypnose ne correspondent pas à un état de sommeil. L’hypnose permet de mettre en lien le conscient et subconscient et ainsi d’aller chercher des ressources existantes à l’intérieur de vous-même.

Il s’agit d’une démarche active et consentante de votre part. Vous avez le plein contrôle d’accepter ou non les suggestions et/ou idées communiquées à votre subconscient.

L’hypnose agit en réorganisant les circuits neuronaux, si bien que les réponses automatiques du corps aux stimuli, comme la douleur ou le stress, peuvent être modifiées. Ce n'est pas de la magie, mais une forme d'entraînement mental qui, avec de la pratique, devient de plus en plus efficace.


En quoi l’hypnose RTT® (Rapid Transformational Therapy®) est-elle différente ?

La Rapid Transformational Therapy® ou hypnothérapie de transformation rapide est une approche thérapeutique brève et innovante développée depuis 30 ans par la psychologue et hypnothérapeute britannique Marisa Peer. C’est une méthode qui combine les principes les plus efficaces de l’hypnothérapie, de la psychothérapie traditionnelle tels que la gestalt, de la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), de la programmation neurolinguistique (PNL), des neurosciences et de la pleine conscience pour vous offrir des résultats rapides et durables.


Les protocoles thérapeutiques de l’hypnose RTT®, sont fondés sur les neurosciences. L’objectif étant d’atténuer les blocages aux confins de l’inconscient et à désamorcer les contraintes et les freins qui vous empêchent d’avancer en amenant à la conscience de nouveaux outils pour vous permettre de vous émanciper. Même si tout dépend de la connaissance et la conscience que vous avez de vous-même, de l’urgence et de la complexité de la situation,

l’atout de l’hypnose RTT® réside dans le fait d’accéder rapidement (1-3 séances) aux ressources difficilement accessibles de votre esprit.

Comment ce déroule l’hypnose RTT ?



Comprendre les maladies auto-immunes

Les maladies auto-immunes sont nombreuses et variées. Elles incluent des affections comme la polyarthrite rhumatoïde, le lupus, la sclérose en plaques, et bien d'autres. Ces maladies partagent un mécanisme commun : une attaque erronée du système immunitaire contre des tissus sains du corps.

Une maladie auto-immune est comme « une allergie à l’intérieur du corps ». Une allergie implique une réponse immunitaire anormale en présence d’un allergène. Une maladie auto-immune implique une réponse immunitaire anormale contre quelque chose à l’intérieur du corps lui-même.

Cela conduit à des symptômes chroniques, souvent fluctuants, qui peuvent aller de la simple gêne à des douleurs insupportables et une fatigue invalidante. L'un des grands défis dans le traitement des maladies auto-immunes est leur nature imprévisible. Les individus alternent entre des phases de rémission, où les symptômes s'atténuent, et des poussées, où ils s'aggravent. Les traitements conventionnels, principalement basés sur des médicaments immunosuppresseurs et anti-inflammatoires, cherchent à contrôler ces symptômes. Toutefois, ces médicaments peuvent entraîner des effets secondaires significatifs et ne sont pas toujours efficaces à long terme.


Face à ces limitations, de nombreux individus cherchent des approches complémentaires pour mieux gérer leur condition. L'hypnose, en tant que thérapie complémentaire, n'a pas pour vocation de remplacer les traitements médicaux, mais elle offre un soutien précieux pour améliorer la qualité de vie. En travaillant sur la perception de la douleur, le stress, et même la qualité du sommeil, l'hypnose peut aider à stabiliser l'état général des individus et à réduire la fréquence et l'intensité des poussées.


Symptômes associés aux maladies auto-immunes invalidants la qualité de vie :

  • inflammation

  • Stress / anxiété

  • douleurs

  • troubles du sommeil

  • fatigue chronique

  • troubles digestifs ...


Hypnose et gestion du stress / de l’anxiété

Le stress est généralement causé par un déclencheur externe (une expérience négative, une mauvaise nouvelle...). Le stress peut avoir un impact à court terme mais peut aussi persister dans le temps. L'anxiété est une inquiétude excessive qui persiste même en l'absence de danger réel. L'anxiété découle souvent de la peur d'un événement futur négatif qui ne s'est pas encore produit ou de la peur du retour d’une douleur ou de symptômes. Le stress et l'anxiété sont généralement accompagnés de symptômes émotionnels (irritabilité, colère), cognitifs (difficultés à se concentrer ou à s'endormir) et physiques (douleurs musculaires, troubles digestifs, fatigue).


Impact du stress sur les maladies auto-immune

Le stress est un facteur déclenchant majeur pour de nombreuses maladies auto-immunes. Lorsqu'il est chronique, il perturbe l'équilibre du système immunitaire, en raison de la production continue de cortisol, une hormone qui, en excès, peut exacerber les inflammations. Cette inflammation joue un rôle clé dans l'aggravation des symptômes des maladies auto-immunes.

En outre, vivre avec une maladie chronique est, en soi, une source de stress. L'incertitude quant à l'évolution de la maladie, la douleur constante, et les limitations physiques peuvent créer un état de tension permanente. Ce stress peut amplifier les symptômes, créant un cercle vicieux difficile à briser. C’est là que l’hypnose entre en jeu.

L'hypnose pour réduire le stress


Hypnose et gestion de la douleur : une alternative prometteuse


Douleur chronique dans les maladies auto-immunes

La douleur chronique est l'un des symptômes les plus fréquents et les plus difficiles à gérer dans les maladies auto-immunes. Qu'il s'agisse de douleurs articulaires, musculaires, ou nerveuses, cette souffrance constante peut épuiser physiquement et mentalement. Les traitements conventionnels incluent souvent des médicaments analgésiques ou des anti-inflammatoires, qui peuvent avoir des effets secondaires indésirables lorsqu'ils sont utilisés sur le long terme.

Comment l'hypnose aide à soulager la douleur



Hypnose pour un sommeil réparateur


Importance d’un sommeil réparateur pour les individus souffrants de maladies auto-immunes

Le sommeil est un autre aspect crucial pour les personnes souffrants de maladies auto-immunes. Un bon sommeil est indispensable pour permettre au corps de se régénérer et de maintenir un système immunitaire sain. Malheureusement, la douleur, l’anxiété, et le stress liés à ces maladies peuvent perturber gravement le sommeil.

Le manque et/ou la mauvaise qualité de sommeil altère la fonction de certaines cellules régulatrices de l’immunité, favorisant la production de protéines inflammatoires.

Hypnose et sommeil réparateur



Renforcer la résilience mentale grâce à l'hypnose

Vivre avec une maladie auto-immune demande une résilience mentale considérable. Les hauts et les bas émotionnels, les limitations physiques, et l’incertitude de l’avenir peuvent être accablants. Il est donc essentiel de développer des stratégies pour renforcer votre santé mentale et votre bien-être émotionnel.

L'hypnose est un outil puissant pour renforcer la résilience mentale. Elle vous permet de reprogrammer votre esprit, ce qui permet de mieux gérer le stress, l’anxiété, et la dépression qui accompagnent souvent les maladies auto-immunes.

Sous hypnose, il est possible d’apprendre à transformer les pensées négatives en affirmations positives. Cette approche aide à adopter une perspective plus optimiste face à la maladie, ce qui ce traduit par un effet direct sur l’état de santé général.


Par exemple, un individu atteint de sclérose en plaques peut utiliser l'hypnose pour visualiser un avenir où il vit en harmonie avec sa maladie, plutôt que de se sentir vaincu par elle. Cette visualisation positive, renforcée par des suggestions hypnotiques, peut réduire les sentiments de désespoir et augmenter la motivation pour suivre un traitement ou un régime de bien-être.

L'hypnose peut également aider à renforcer la confiance en soi. En travaillant sur les croyances limitantes sous hypnose, un individu peut progressivement surmonter les peurs et les doutes qui l'empêchent de vivre pleinement sa vie. Ce changement de mentalité peut être particulièrement bénéfique dans la gestion quotidienne de la maladie, car il encourage l’individu à prendre des décisions qui favorisent son bien-être, plutôt que de se laisser submerger par les défis.

Les techniques de renforcement de la résilience mentale sous hypnose incluent également la méditation guidée, la suggestion post-hypnotique (où l’individu reçoit des suggestions pendant la transe pour influencer son comportement après la séance), et la thérapie par visualisation. Toutes ces méthodes visent à instaurer un état d'esprit plus positif et résilient, ce qui peut avoir un impact significatif sur la manière dont une personne vit avec une maladie auto-immune.



Témoignages des succès de l’hypnose RTT

Traduction de témoignages laissés sur mon siteweb: 


Sharon 06-27-2024

«Je suis tellement heureuse d'être entre les mains expertes de Nivea. Beaucoup de changements se sont concrétisés depuis que nous avons commencé à travailler ensemble. Mon estime personnelle a explosée et je l'adore. Merci beaucoup pour ce beau voyage ❤️. »


Ida 06-18-2024

«Lorsque j'ai demandé de l'aide à Nivea, je luttais contre la procrastination et la prise de décision. Quelques jours avant la première séance, mon médecin m'a informée que je devais subir une intervention chirurgicale inattendue. Le jour de l'opération, j'ai été très surprise. Je me sentais très calme, connectée à moi-même et détendue. Même les médecins ont remarqué mon calme et mon absence de peur, et m'ont demandé en plaisantant : Savez-vous pourquoi vous êtes ici ?) Au cours de ce processus de guérison, je me suis sentie plus confiante, plus concentrée, plus en phase avec mon corps, plus consciente de mes pensées et de mes émotions. Il m'est maintenant plus facile de comprendre et d'accepter pourquoi je me sens d'une certaine façon. Il me faut désormais moins de temps et d'énergie pour prendre des décisions et me sentir positif à leur égard. De plus, le rétablissement après l'opération a été rapide et presque indolore. Nivea m'a enseigné des techniques très utiles et faciles à mettre en œuvre pour contrôler et soulager la douleur. Après les séances, elle est restée constamment en contact avec moi par des appels téléphoniques et des courriels de suivi pour me rappeler ce qui avait été découvert et pour m'aider à rester concentrée pendant mon parcours de transformation. Je suis infiniment reconnaissante à Nivea de m'accompagner dans mon processus de guérison. Elle est absolument une grande source d'informations, de suggestions et de techniques. Pour sa compassion authentique, son professionnalisme et son attention, je recommande de tout cœur de travailler avec Nivea. »



L'hypnose : complément ou alternative ?

Plusieurs me demandent si l'hypnose peut remplacer les traitements médicaux traditionnels ou si elle doit être utilisée en complément. La réponse dépend largement de la nature de la maladie auto-immune et de l'état de santé général de l’individu.


Il est important de souligner que l'hypnose ne guérit pas les maladies auto-immunes.


Toutefois, elle peut offrir un soulagement significatif des symptômes et améliorer la qualité de vie.

Pour la plupart des individus, l'hypnose est utilisée comme thérapie complémentaire. Cela signifie qu'elle est intégrée dans un plan de traitement global, en parallèle à la médication prescrite et sous la supervision de son médecin. L'objectif est d'optimiser les résultats en combinant les forces de la médecine conventionnelle avec les bénéfices de l'hypnose.

Par exemple, un individu sous traitement immunosuppresseur pour la polyarthrite rhumatoïde peut également suivre des séances d'hypnose pour gérer la douleur et le stress. En raison de l'action des médicaments et de l'effet apaisant de l'hypnose, cet individu peut bénéficier d'une réduction des symptômes tout en minimisant les effets secondaires des médicaments.



Les limites de l'hypnose

L’hypnose RTT® ne se substitue pas à une consultation médicale, à un diagnostic ou à une prescription médicale. Il vous appartient de consulter votre médecin ou un service d’urgence, qui sont seuls en mesure d’apprécier votre état de santé.


De plus, si vous souffrez de psychose sévère ou si vous avez reçu un diagnostic de trouble de la personnalité, comme un trouble bipolaire, l’hypnose RTT® vous est fortement déconseillée. Ces pathologies sont dites "dissociatives", accompagnées parfois de trouble de la personnalité et d'une difficulté chronique ou permanente à prendre en compte la réalité. L'hypnose utilisant également la dissociation, elle risquerait d'amplifier ce déséquilibre psychique. 


Il est IMPORTANT de ne pas mettre fin ou de modifier quelconque médication et/ou traitement sans le consentement préalable de votre médecin.


Conseils pour Trouver un Praticien Qualifié

Recherchez des praticiens certifiés et expérimentés. Consultez les avis en ligne et demandez des recommandations. Un bon praticien saura adapter les séances à vos besoins spécifiques.





Est-ce que l’hypnose c’est pour vous ?

Vous pouvez facilement réserver votre RDV d’information ici :

je réponds à toutes vos questions et je vous explique comment je peux vous aider.



En résumé, nos pensées ont un impact direct sur nos sensations. En fait, nos pensées peuvent réguler notre ressenti. Nous contrôlons nos pensées, ce qui implique que nous pouvons contrôler la façon dont nous nous sentons. Mais parfois, nous avons besoin d'aide pour y parvenir. Parfois, nous restons bloqués dans un schéma de pensée habituel qui fait en sorte que l’ensemble de notre corps et esprit ne se sent pas bien, qu'il n'est pas en bonne santé, qu'il est mal à l'aise.


L’hypnose a démontré sa capacité à moduler la réponse immunitaire et les phénomènes inflammatoires. Ainsi l’hypnose peut influencer de nombreux facteurs comme l’état psychologique, la physiologie intestinale, la fonction immunitaire, l’inflammation et la perception de la douleur impliquée par la maladie.


L'hypnothérapie peut nous aider à nous décoincer, à commencer à utiliser différentes parties de notre esprit pour penser différemment, à changer la façon dont notre corps réagit et à nous aider à nous sentir, à agir et à nous comporter d'une manière plus saine et plus efficace.




(1) Valentine, K. E., Milling, L. S., Clark, L. J. & Moriarty, C. L. The Efficacy of Hypnosis as a Treatment for Anxiety: A Meta-Analysis. Int. J. Clin. Exp. Hypn. 67, 336–363 (2019).

(2) Thompson, T. et al. The effectiveness of hypnosis for pain relief: A systematic review and meta-analysis of 85 controlled experimental trials. Neurosci. Biobehav. Rev. 99, 298–310 (2019).

(3) Le réseau de saillance est chargé de contrôler les informations reçues par le cerveau et de décider de leur importance. En raison de son rôle crucial dans le contrôle de l'attention, il participe à divers comportements et fonctions cognitives. Le réseau de saillance nous permet également d'être conscients de nos émotions, de nos pensées et de notre corps.

(4) Del Casale, A. et al. Neural functional correlates of hypnosis and hypnoanalgesia: Role of the cingulate cortex. Am. J. Clin. Hypn. 64, 53–61 (2022).

(5) Chamine, I., Atchley, R. & Oken, B. S. Hypnosis Intervention Effects on Sleep Outcomes: A Systematic Review. J. Clin. Sleep Med. JCSM Off. Publ. Am. Acad. Sleep Med. 14, 271–283 (2018).

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