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Dernière mise à jour : 24 janv.

Comprendre la différence entre stress aigu vs stress chronique est essentielle pour vous permettre d'identifier et réduire les facteurs de stress chronique au quotidien.






Stress aigu vs stress chronique

Un petit coup de stress (stress aigu) comme se faire couper sur la route par une voiture sans accrochage ne fait pas très mal. Le stress aigu est dit 'adaptatif' et il est nécessaire à notre survie. La branche sympathique du système nerveux est alors mobilisée afin de déclencher la production d'hormones destinées à apporter une réponse rapide et à court terme. Cela nous permet de répondre à la situation sans même y réfléchir.


Par contre, le stress chronique lui, est une 'désadaptation' conduisant à la pathologie. Il nous rend malade, car il affaiblit en continue notre système immunitaire.


La permanence des ‘stresseurs’ empêche la récupération et le retour à l’équilibre. Ces stresseurs peuvent être d'origine physique (accidents, mouvements répétitifs, sédentarité…), chimique (toxines ou déséquilibres dans l'organisme) et /ou émotionnelle (externe : travail, demandes sociales, financières ou familiales qui sont difficiles à satisfaire ou interne : culpabilité, anxiété, autocritique, valeurs conflictuelles, maladies, tension psychologique…).


La présence de stress chronique se traduit généralement par une cascade de réactions nerveuses et hormonales destinées à déclencher un mécanisme de survie, aussi appelée “posture de défense”.

On constate alors un niveau élevé et en permanence de cortisol dans notre sang. L’efficacité de notre système immunitaire est alors compromis.

Test pour mesurer le taux de cortisol.

Cette valeur élevée de cortisol à un pouvoir anxiogène et dépresseur sur nous. Il entraîne une dégradation de la mémoire et de nos capacités d'apprentissage et nous mène à «la phase d'épuisement».


Les réponses de notre système nerveux ne sont plus adaptées aux sollicitations de l'environnement. À force d'être sollicité, votre système nerveux réagit de façon excessive et épuise les réserves naturelles de votre corps.



Facteurs de stress chronique à identifier et à réduire de votre environnement:

Les aliments qui contribuent à l’inflammation

Selon la Société Canadienne de Recherche Intestinale, «manger plus de fruits et de légumes est un excellent moyen d’obtenir davantage de polyphénols, un groupe de produits chimiques végétaux bénéfiques s’étant avérés efficaces pour réduire les marqueurs inflammatoires dans le sang.


Les deux épices anti-inflammatoires les plus étudiées sont le curcuma et le gingembre, les deux pouvant être dégustées sous forme fraîche ou en poudre. C’est une excellente idée d’ajouter du poivre noir au curcuma, puisque le poivre noir contient une substance appelée pipérine qui accroît la biodisponibilité et l’efficacité du curcuma.


Les protéines végétales comprennent les légumineuses (pois chiches, lentilles, haricots noirs), les noix, les graines, l’edamame biologique, le tofu et le tempeh.


Les huiles d’olive extra-vierge, d’avocat, de noix, de chanvre, de lin, ainsi que les avocats, les noix, les graines (p. ex., les graines de lin moulues, les graines de chia, les cœurs de chanvre) et les gras oméga­‑3 que l’on trouve dans les poissons gras sauvages comme le saumon, le maquereau et les sardines constituent une bonne source de gras anti-inflammatoires.


Les glucides complexes, riches en fibres et à faible indice glycémique, se retrouvent dans les grains entiers comme le seigle, l’orge, le quinoa, le sarrasin, le riz brun et le tef.»


Chaque être humain est unique et peut avoir des sensibilités différentes à des aliments particuliers, souvent aggravées par un système nerveux dysrégulé dû à l'incapacité de digérer efficacement. Un nutritionniste fonctionnel est un bon point de départ pour étudier cette question.


«Les régimes anti-inflammatoires sont à la mode depuis longtemps, mais selon les spécialistes, ils mettent souvent une emphase malavisée sur le fait de réduire l’inflammation plutôt que sur l’optimisation de la façon dont le corps régule le processus, tout en accordant une valeur excessive à certains aliments ou nutriments plutôt qu’à une alimentation saine dans son ensemble.» (1)


Il est important de réduire l'ensemble des facteurs de stress mais aussi de comprendre ce pourquoi votre système n'est plus en mesure de s’auto-réguler.


La santé de votre système digestif, votre 2e cerveau

Le microbiome intestinal et l'intégrité de la muqueuse intestinale sont essentiels au bon fonctionnement du système immunitaire, à la digestion et à la santé mentale. Il existe un lien direct entre l'intestin et le cerveau par l'intermédiaire du nerf vague (SN parasympathique).


Des chercheurs de l’Institut Pasteur, de l’Inserm et du CNRS ont conduit une étude qui montre qu’un déséquilibre de la communauté bactérienne intestinale peut provoquer un effondrement de certains métabolites qui est responsable de l’état dépressif. Des études précliniques et cliniques ont montré que les probiotiques, en régulant le fonctionnement du système nerveux central par l'axe intestin-cerveau, peuvent avoir un impact bénéfique sur le stress, l'anxiété, la dépression, les fonctions cognitives et le comportement. Ces probiotiques, également appelés psychobiotiques, sont devenus des sujets d'intérêt majeur dans la recherche en santé mentale.(2)


De plus, une muqueuse intestinale endommagée peut entraîner le passage de particules alimentaires non digérées dans la circulation sanguine, ce qui peut activer une réponse inflammatoire et potentiellement provoquer une réponse auto-immune.


Les infections chroniques

Une inflammation de faible intensité due à des infections est une cause potentielle de dérèglement du système nerveux.


Selon l'Inserm «les infections chroniques et les cancers induisent un épuisement fonctionnel des lymphocytes T, cellules clés de la réponse immunitaire adaptative. Ceux-ci ne sont alors plus en mesure d’assurer correctement leur fonction.» C'est l'épuisement du système immunitaire.


La Fédération Française de Neurologie souligne qu'il «existe de nombreuses sortes d’infections du système nerveux en fonction du germe et du type d’atteinte. Parmi les plus fréquentes : le zona, les méningites, la maladie de Lyme, les abcès du cerveau, les complications neurologiques des immunodépressions, la tuberculose du système nerveux, la neurosyphilis, l’infection par le VIH, etc.»


La Toxicité

Malheureusement, nous vivons dans un monde de plus en plus toxique, ce qui impose un fardeau supplémentaire aux systèmes de désintoxication de notre corps. Les métaux lourds, les microplastiques, le glyphosate (désherbant), les moisissures et bien d'autres choses encore peuvent faire des ravages dans tous les systèmes de l'organisme.


La première étape consiste à réduire la charge toxique en minimisant l'exposition autant que possible. Ensuite, aider les voies de désintoxication à faire leur travail par la supplémentation, l'utilisation du sauna, le drainage lymphatique...



La Technique Spinal Flow pour désencrer les stress stockés dans le système

Un praticien à la Technique Spinal Flow vous aide à mobiliser la branche parasympathique de votre système nerveux par le biais de points d'accès (à l'interface entre la colonne vertébrale et le système nerveux central). L’énergie nécessaire à la guérison et au processus de transformation est alors mise à disposition. Un contact précis et doux sur les points d’accès active également le processus naturel d’ondulation de votre colonne vertébrale. Ces ondulations (ondes respiratoire et somato-psychique) permettent de libérer les tensions qui limitent la mobilité et le fonctionnement optimal du système dans son ensemble. Le système nerveux fonctionne mieux, et l'amélioration de la coordination entre le cerveau et le reste du corps permet à l'organisme de mieux faire face au stress, aux demandes et aux traumatismes de la vie.


Une fois que votre système retrouve l'équilibre, il est alors en capacité de métaboliser et de générer plus efficacement l’énergie nécessaire aux activités quotidienne. C’est l’effet boule de neige!



Est-ce que la Technique Spinal Flow® est pour vous ?

Vous pouvez facilement réserver votre  RDV d’information,

je réponds à toutes vos questions et je vous explique comment je peux vous aider.




(1) Sohn, E., (2023, Novembre). Les aliments à privilégier en cas d'inflammation. National Geographic. Consulté le 14 janvier 2025 https://www.nationalgeographic.fr/sciences/la-science-peut-elle-personnaliser-le-contenu-de-votre-assiette-selon-vos-besoins-dietetique-nutrition-sante

(2) Fauvel, M. Des probiotiques aux psychobiotiques. Sciences pharmaceutiques. 2024. dumas-04652888 Consulté le 14 janvier 2025 https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-04652888v1/file/FAUVEL-manon.pdf

 
 
 

Dernière mise à jour : 24 janv.

Nous explorons ici l'importance de l’interaction sociale pour favoriser la corégulation. Je vous explique ce qu'est la corégulation et et à quoi elle ressemble. Et finalement, je vous partage quelques outils pratiques pour favoriser la corégulation de votre système nerveux.


La fonction principale du Système Nerveux (SN), c’est de vous maintenir en vie. À cela on ajoute le fait que l’humain est une espèce sociale et la régulation de votre SN est influencée par la présence et l’état d’un autre SN.


Qu'est-ce que la corégulation ?

La corégulation fait référence au processus par lequel deux ou plusieurs individus influencent, s'accordent et soutiennent les états émotionnels et les systèmes nerveux les uns des autres.


C'est un aspect vital du développement humain et de l'interaction sociale, profondément enraciné dans notre biologie. La corégulation aide à stabiliser les émotions, à réduire le stress et à promouvoir un sentiment de connexion et de sécurité.


La corégulation commence dès la petite enfance, lorsque les enfants apprennent à faire confiance à leurs parents ou à la personne qui s’occupe d’eux pour assurer leur sécurité et satisfaire leurs besoins. À mesure que les enfants grandissent, ils apprennent à communiquer et à gérer leurs émotions en fonction des réactions de leurs parents ou tuteurs aux émotions négatives. Dans les garderies ou les écoles maternelles, ils apprennent à s’entendre avec leurs pairs et à gérer leurs émotions lorsqu’ils se trouvent dans un nouvel environnement et apprennent de nouvelles choses. Le Système Nerveux (SN) s’adapte à et apprend de l’environnement dans lequel il évolue.


Lorsque les possibilités de corégulation sont absentes pendant l'enfance, la programmation du SN de l’individu se manifeste souvent à l'âge adulte par des difficultés à établir des liens de confiance. Les traumatismes peuvent exacerber cette situation en donnant l'impression que la corégulation présente un danger. Le SN Autonome s'adapte alors pour se réguler de manière indépendante, mais cela a un coût au niveau de la santé de l’individu. Gabor Maté démystifie le rôle que jouent le stress et les émotions dans l'apparition de diverses maladies dans son livre « Quand le corps dit non - Le stress qui démolit.»(1) Toujours selon lui, parmi les 7 ingrédients nécessaires à la guérison d’un individu, la connexion au monde à travers les relations sociales s’avère vitale.


La connexion avec une/des personnes de confiance permet de pirater votre SN car même si l’état de survie est activé, être bien entouré dans une environnement sécuritaire facilite la régulation de votre SN.


La présence d’un individu, en qui vous avez confiance, informe via des signaux non verbaux (contact visuel, les expressions faciales et le langage corporel) votre SN qu’une personne surveille la porte d’entrée, qu'elle protège vos arrières. La corégulation permet alors de mobiliser votre système d’engagement social (SN parasympathique) et de passer d’une physiologie de défense à un une physiologie de confiance. Sans danger imminent, votre métabolisme peut maintenant produire l'énergie nécessaire au fonctionnement cellulaire, vous recharger vos batteries, récupérer votre sommeil en crédit.


Au niveau physiologique lorsque vous êtes confrontés à un problème complexe, comme de la douleur chronique ou une maladie auto-immune, la présence de votre entourage peut augmenter significativement vos chances de réguler votre SN.


La présence de personnes de confiances régule les signaux émis au cerveau qui considère alors la situation comme un défi intéressant plutôt qu'une menace dangereuse. En réponse, le cerveau commande la libération de dopamine, cette substance chimique qui vous motive et vous prépare à relever le défi.

En revanche, si vous devez affronter un problème seul, sans soutien émotionnel ni aide extérieure, vos chances de succès diminuent et votre anxiété augmente. Au lieu de sécréter de la dopamine, votre cerveau libère des hormones de stress comme le cortisol. Or, ces substances chimiques peuvent gravement nuire à vos performances de concentration et capacités de résolution de problèmes. Avec l’activation de votre SN sympathique, votre capacité à mobiliser vos ressources physiques et intellectuelles est dégradée.



À quoi ressemble la corégulation?

La corégulation peut se manifester de différentes manières dans votre vie au quotidien. Voici quelques exemples :

Interaction Parent-Enfant : un parent apaisant son bébé qui pleure en le berçant avec une voix douce.

Interaction entre partenaires romantiques : un couple se tenant la main ou se faisant un câlin pour se réconforter pendant les moments stressants.

Interaction entre amis : lors d’un échange téléphonique, d’une sortie, des amis partageant un fou rire ou une conversation sincère pour partager ses doutes, peur ou angoisses et/ou se remonter le moral mutuellement.

Interaction entre client et professionnel du bien-être et/ou de la santé : un thérapeute avec une connaissance du système nerveux utilisant l'écoute active et des réponses empathiques pour aider un client à se sentir compris et soutenu.





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Outils pratiques pour favoriser la corégulation:





Créer un environnement sans danger

Assurez-vous que l'environnement physique et émotionnel est sans danger. Un cadre calme et confortable peut faciliter l'engagement des individus dans la corégulation.


Favoriser la pleine conscience

La pleine conscience se manifeste lorsque l'on porte une attention intentionnellement et sans jugement sur l'expérience du moment présent. Il est impossible d'être attentif à soi-même et à l’autre sans être présent.


Être pleinement présent avec quelqu'un à un impact significatif sur son état émotionnel (sur son système nerveux). Pratiquez l'écoute active et maintenez le contact visuel pour montrer que vous êtes vraiment engagé.


Communication honnête

Encouragez une communication ouverte et honnête. Échanger sur les émotions et les sensations dont vous faites l'expérience et partager vos préoccupations aide à instaurer la confiance et l'intimité émotionnelle, qui sont essentielles pour une corégulation efficace.


Contacts physiques régulateurs

Des gestes simples comme se tenir la main, se faire un câlin, ou une légère pression sur les bras peuvent activer le système nerveux parasympathique, favorisant la relaxation et la connexion.


Activités Partagées et / ou sociales

Planifiez et partagez des activités avec un individu en qui vous avez confiance. Faire une promenade, partager un repas. Ces expériences partagées favorisent un sentiment de solidarité et de soutien mutuel, ce qui améliore la santé mentale et physique.


Être accompagné par un thérapeute

Un thérapeute vous accompagne par le biais de son écoute active et sa présence dans un espace sécuritaire. Il vous aide à améliorer votre compréhension de la situation, il vous accompagne et vous aide à retrouver du sens par le biais d’une perspective différente. Cela vous redonne le pouvoir d’agir et le contrôle sur les possibilités à votre disposition.



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(1) Maté, G. (2019). When the BODY SAYS NO. The cost of HIDDEN STRESS.

 
 
 

Vous êtes curieux d’apprendre le langage et le fonctionnement de votre système d’exploitation. Je vous explique quelques termes importants à connaître pour que votre système nerveux n’est plus de secret pour vous. Je vous partage aussi quelques outils pratiques pour développer votre capacité d’auto-régulation.




Parler le langage pour réguler votre système nerveux

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La NEUROCEPTION (1) est cruciale car elle détermine si un signal est envoyé pour mobiliser l'énergie afin de prendre la fuite ou combattre une menace (activation du SN sympathique) ou encore, pour conserver l'énergie et se détendre (mobilisation du SN parasympathique). Elle est façonnée par toutes les expériences que vous avez vécues depuis votre conception et est programmée pour vous protéger - en anticipant les menaces pour vous garder en sécurité.

Cette programmation peut devenir défectueuse, en particulier après un traumatisme, entraînant une hypervigilance ou une alarme constante alors qu'il n'y a pas de menace réelle, comme les crises de panique.


Vous êtes plutôt sympathique ou parasympathique ?

Maintenant que vous parlez le langage de votre SN, vous être en mesure de comprendre que c’est votre EXTÉROCEPTION qui détecte une menace dans votre environnement extérieur et non pas votre logique.


Grâce à votre INTÉROCEPTION, vous pouvez observer les changements suivants :

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  • l’augmentation du rythme cardiaque et de la tension artérielle

  • une respiration plus rapide mais aussi moins profonde

  • des muscles tendus (prêts à se battre, à courir, à figer sur place)

  • une posture de protection recroquevillée pour protéger les organes vitaux (épaules arrondies vers l'avant et coccyx entre les jambes)

  • la diminution des sucs digestifs (bien que plus difficile à détecter directement, elle se manifeste souvent par une nausée après avoir mangé ou par un manque d'appétit)

  • l’augmentation de la transpiration

  • l’apparition de l’anxiété


En développant votre INTÉROCEPTION, vous pouvez détecter plus rapidement les changements d’états associés à l’activation du mode survie, lorsque l’interrupteur de la branche sympathique (SNS) s’allume.


Cette cascade de réactions nerveuses et hormonales destinées à déclencher un mécanisme de survie, aussi appelée “posture de défense” s’avère cruciale en présence d’un danger réel.


Cette posture de défense peut être activée sans présence de danger, lors d’une conversation avec un ami, dans les embouteillages, avant de faire une présentation... Dans ces moments-là, il est utile d'être en capacité d’identifier ce changement d’état et de revenir à un état régulé.


Lorsque le mécanisme de survie se met en place (votre SNS s’active), votre cerveau primitif prend le dessus sur l'activité régulatrice et la fonction exécutive de votre cerveau. Cela entraîne généralement une réaction émotionnelle et un comportement sans filtre que vous pouvez regretter une fois revenu au calme (nous sommes tous passés par là...).


La branche vagale dorsale de votre Système Nerveux

Une partie de votre système nerveux parasympathique (SNP) joue aussi un rôle dans ce mécanisme de survie. Il s’agit de la partie Vagal Dorsal. L'état vagal dorsal est caractérisé par l’immobilisation ou l'hypoexcitation. C’est aussi un comportement où l’on se trahie à soi-même pour plaire aux autres. Il s’agit de faire le mort devant le danger. C’est une stratégie lorsqu'il n'y a plus d'énergie à mobiliser, ou lorsque le combat ou la fuite semblent sans issue. Le corps conserve alors l'énergie produite pour prendre ses jambes à son coup lorsqu’une occasion de s’échapper se présentera.


Indicateurs de l’activation de la branche vagale dorsale :

  • fatigue

  • engourdissement émotionnel

  • brouillard cérébral

  • manque de motivation

  • la dépression

  • isolement

  • dissociation

  • trous de mémoire


En utilisant l'analogie de votre corps comme un véhicule, vous pouvez imaginer l'activation sympathique (ou l'hyperexcitation) comme une accélération rapide et l’activation vagal dorsal (ou l'hypoexcitation) comme le frein d'urgence.

Les deux sont nécessaires, mais l’idée c’est tout de même de passer du temps en vitesse de croisière. Selon la théorie polyvagale (1), vous roulez en vitesse de croisière, lorsque la branche parasympathique (Vagal) Ventral de votre système nerveux est mobilisée. Cette vitesse de croisière est un état régulé et de récupération qui permet de recharger ses batteries. Dans cet état, un individu est curieux, sociable, méditatif, créatifs et joyeux. Sans danger imminent, une certaine paix intérieure est présente.



La résilience, ou un système nerveux sain

Je reprends l’idée exprimée par Benjamin Krebs pour définir la résilience. Il s’agit d’une réaction adaptative à une situation imposée.


Un système nerveux (SN) bien régulé s’adapte et répond plus adéquatement aux demandes de son environnement en perpétuel changement. Un SN sain repose sur la capacité de l’individu à allumer/éteindre l’interrupteur de la branche sympathique et celui de la branche parasympathique sur demande et sans réorganisation.


Comme nous l’avons vu, la principale fonction de votre SN est de communiquer les données réceptionnés dans différentes parties de votre corps (via l’intéroception et l’extéroception) à votre cerveau, puis de votre cerveau à des parties spécifiques de votre corps pour leur indiquer les procédures à suivre.


La technique Spinal Flow® permet de mobiliser votre système nerveux parasympathique. L’organisme passe alors d’un ‘état de survie’ à un état de récupération et de bien-être.

Des points d'accès (à l'interface entre la colonne vertébrale et le système nerveux central) permettent d’activer la branche parasympathique de votre système nerveux qui met à disposition l’énergie nécessaire à la guérison et au processus de transformation. Un contact précis et doux sur les points d’accès active également le processus naturel d’ondulation de votre colonne vertébrale. Ces ondulations (ondes respiratoire et somato-psychique) permettent de libérer les tensions qui limitent la mobilité et le fonctionnement optimal du système dans son ensemble. Le système nerveux fonctionne mieux, et l'amélioration de la coordination entre le cerveau et le reste du corps permet à l'organisme de mieux faire face au stress, aux demandes et aux traumatismes de la vie.


L'onde somato-psychique déstabilise les stratégies sensorimotrices (les ancrages) associées à la posture et à la physiologie de défense et par conséquent, réduit la résistance au changement et facilite votre transformation. Cela crée un signal de référence interne qui augmente la résistance de votre organisme au stress.


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J’ai personnellement fait l’expérience de crise de panique en contact avec l’eau de la mer alors que je m’entraînais pour le triathlon. Consciemment, ces crises n’avaient aucune raison d’être puisque j’ai toujours été comme un poisson dans l’eau ! Je savais nager, j’étais consciente de la grande flottabilité de mon corps dans une combinaison dans une eau salée mais pourtant, au contact de l’eau, l’air ne retrait plus dans mes poumons et je me retrouvais paralysée, incapable de bouger...


Mon système nerveux détectais un potentiel danger au contact avec l’eau. Une programmation installée lors d’un accident de surf 2 ans auparavant. Ayant été prise dans un courant de fond qui m’entraînait vers le fond et le large mais retenue par la planche à la surface. Immobilisée sous l’eau pendant un moment qui parue une éternité… J’avais complètement oubliée cet événement. Mon SN lui, avait cependant pris en note tous les ingrédients présent…



La bonne nouvelle, c'est que vous pouvez reprogrammer

votre neuroception grâce à la neuroplasticité.


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La neuroplasticité est le processus de recâblage des connexions neuronales. Nous le faisons lorsque nous apprenons quelque chose de nouveau ou que nous créons de nouvelles habitudes.



Vous identifiez la destination (une action, un talent…) que vous voulez atteindre. Ensuite vous étudiez l’itinéraire le plus efficace et vous allez ensuite répéter ce même itinéraire (un schéma de pensé, certains mouvements, actions…) jusqu’à ce que cela devienne seconde nature, par ce que c’est en forgeant que l’on devient forgeron!


Ce processus est plus efficace dans le cadre d'un apprentissage immersif et incarné, idéalement dans un environnement sans danger avec la présence d’un individu de confiance.

Nous pouvons reprogrammer la réponse du cerveau au stress et aux menaces perçues, et c'est exactement ce que je vous aide à faire avec la Technique Spinal Flow et les leçons de Prise de Conscience par le Mouvement.



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Outils pratiques pour développer votre capacité d’auto-régulation de votre système nerveux:





Développer votre capacité à être à l’écoute de votre corps :

Utiliser la respiration consciente comme levier :

La respiration est contrôlée par le Système Nerveux Autonome (SNA), mais elle peut aussi être contrôlée consciemment. C'est donc un excellent outil pour envoyer des signaux au SNA. La branche sympathique (accélérateur) de votre Système Nerveux est reliée à l'inspiration alors que la branche parasympathique (frein) est reliée à l'expiration. Cela signifie qu’il est possible d’utiliser l'inspiration pour être plus alerte et l'expiration pour se détendre (pensez à un soupir de relaxation).


Il existe une grande variété de pratiques aujourd’hui accessible.

Voici 3 pratiques que j’utilise et recommande :

  • Nadi Shodana Pranayama ou respiration alternée. Très efficace pour augmenter le taux d’oxide nitrite et réguler son état d’éveil et d’attention. Cette pratique permet d’équilibrer le passage d’air des deux narines. Selon cette pratique, la narine gauche stimule l’hémisphère droit et mobilise le système nerveux parasympathique alors que le narine droite stimule l’hémisphère gauche et active le système nerveux sympathique.(2)


  • Bhramari Pranayama ou la respiration bourdonnement d’abeille. Selon certains, cette pratique augmenterait de 15x le taux d’oxide nitrite dans notre système. Cette pratique est très efficace pour réguler le SN car elle tonifie le nerf vague avec un effet très calmant. De plus, cette pratique travaille directement votre neuroception en amplifiant ce qui ce passe à l'intérieur de vous-même.(2)


  • Le Dr Andrew Huberman propose une stratégie scientifique pour soulager le stress (ou mobiliser le SN parasympathique) avec le soupir physiologique :

    A. Prenez 2 inspirations consécutives par le nez.

    - une grande inspiration, suivie d'une autre inspiration (sans faire sortie l’air entre les deux !), pour remplir au maximum vos poumons.

    B. Expirez ensuite tout l'air par la bouche jusqu'à ce que vos poumons soient vides.

    Le système nerveux autonome passe ainsi rapidement d'un état d'excitation et d'agitation (branche sympathique) à un état de plus grande sérénité (branche parasympathique). Selon le Dr Huberman, c'est le moyen le plus rapide de se calmer en temps réel. Seulement 1 à 3 soupirs physiologiques peuvent vous permettre de rester ou de revenir à un état plus calme.

    Faites-en l’expérience !



Est-ce que la Technique Spinal Flow® et /ou la Méthode Feldenkrais® est pour vous ?

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Pour en connaître d'avantage sur la Méthode Feldenkrais®, cliquez ICI



(1) Porge, S. W. (2011). The Polyvagal Theory: Neurophysiological Foundations of Emotions, Attachment, Communication, and Self-Regulation. WW Norton & Co

(2) Saraswati S. S., (2013). Asana Pranayama Mudra Bandha. Yoga Publications Trust.


L'oxyde nitrique est une molécule très importante au sein de la signalisation neuronale et la fonction cérébrale. Il est impliqué dans la régulation de la neurotransmission, la mémoire, l'apprentissage mais aussi d'autres processus cognitifs.



 
 
 
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